Vivre à la Caracole

Les réunions commu

Un temps d’évaluation et d’organisation du collectif sur l’humain, le vivre ensemble, le projet et l’aspect pratique.
Tous les 15 jours, nous nous réunions le temps d’une soirée pour partager, évaluer et s’organiser autour de notre projet.
Durant les « 10 minutes », jamais moins, parfois plus. C’est le temps pour l’expression personnelle de qui le souhaite.
Vient ensuite le plat du jour. Il s’agit d’une réflexion sur différents thèmes et questionnements qui nous semblent importants sur le moment pour continuer à vivre et faire mûrir le projet. En voici quelques exemples : Qu’est-ce qui nous anime ? Comment parler de nous « à l’extérieur » ?, Quel est le sens du « bien commun » et du « temps donné » ?, c’est quoi « vivre simplement » ?, « vivre à contre-courant » ? Comment vit-on nos choix dans le quotidien ? Au boulot ? Qu’est-ce qui nous pose question ? Qu’est-ce qui est le plus difficile à vivre ?,…
A travers « les divers », nous abordons l’organisation pratique du jardin, de l’élevage, de l’entretien du bâtiment… mais aussi les problèmes plus ponctuels : déboucher les gouttières, dégager un arbre tombé, ranger les alentours,...

Le jardin

Nous cultivons un jardin potager collectif, nous entretenons et embellissons les alentours.
« Il nous ramène sur terre, il nécessite de consacrer des temps d’observation, de recherche, de partage des connaissances, mais aussi d’humilité. De vigilance, de persévérence et de patience ».

Le petit élevage

Poules, moutons et d’autres animaux qui s’invitent.

Le projet collectif de petit élevage rejoint plusieurs préoccupations. Il y a bien sûr la production alimentaire en œufs et viande pour ceux et celles qui en mangent. Les prairies produisent de l’herbe qui nourrit les moutons. Ceux-ci participent aussi à l’entretien de l’environnement.
L’élevage, comme le jardin, nous amène à un rythme auquel on doit s’adapter, celui de la nature. Les animaux ont besoin toute l’année de soins journaliers. Comme la démarche est collective, elle nécessite une organisation permanente, un engagement concret, une vigilance continue.
De plus, ce projet permet aux petits et grands de la maison et à ceux qui y passent de découvrir les liens avec les animaux et la réalité de leur présence.
Il y a aussi tous les animaux qui vivent autour de nous et s’invitent de temps en temps. Ils sont les bienvenus (sauf les sangliers lorsqu’ils labourent prairies et pelouses) bien qu’ils ne s’attardent généralement pas.

Les engagements extérieurs

Habiter la Caracole, c’est aussi de s’investir dans d’autres projets, en solidarité avec les plus pauvres.

À L.S.T. principalement, où la plupart d’entre nous sont engagés. Ce sont deux dynamiques qui se nourrissent mutuellement, par une « économie du don ». Les engagements sont principalement bénévoles.
Mais aussi…
Dans la coopérative HeS (Habiter en Solidarité) dans laquelle TROC est coopérateur, dans la gestion des bâtiments et des lieux d’habitats solidaires, dans d’autres plus personnels, liés au travail, aux relations humaines,… (Investissement dans des syndicats, d’autres associations,…)
L’ensemble de notre démarche relative à la recherche et au développement « d’outils conviviaux » se veut enracinée dans les réalités et les luttes menées par les plus pauvres pour vivre. Cette implication se traduit la plupart du temps par un engagement dans l’un ou l’autre lieu d’actions du Mouvement L.S.T.

Vivre ensemble

Se former par la vie quotidienne.
Vivre ensemble est un outil de formation en soi : par les discussions informelles, l’organisation pour l’entretien du bâtiment, la cohabitation, l’équilibre entre les lieux communs et l’intimité personnelle ou familiale, par des temps de partage festifs, …
Cette vie permet de se former à l’action collective.

  • Entretien de propriété et du bâtiment :
    On s’organise en réunion commu pour le faire ensemble. Mais aussi, chacun reste vigilant et prend l’initiative (une porte qui grince, une fenêtre qui ne ferme plus, éteindre les lumières, tondre la pelouse, acheter de la poudre à lessiver…)
  • Repas ou weekend commu :
    pour la détente et le plaisir de se retrouver.
  • Partage :
    Chacun partage ce qu’il a ses bras, ses connaissances, sa créativité, son temps…
  • Des journées-travaux :
    pour donner un gros coup ensemble sur l’une ou l’autre chose à réaliser
  • Achat et utilisation en commun :
    Le gros électroménager (machine à Laver et congélateur) et le matériel de jardinage (tondeuse, tracteur,…) sont collectifs, une manière de faire des économies d’échelle, de tenir compte du besoin des autres.
  • La récup … plutôt que du neuf.
  • Echanges informels :
    toutes les discussions dans les couloirs, les escaliers, au coin d’une porte… On parle du projet, des engagements, de l’aspect pratique, des conflits…
  • Temps de partages festifs.
  • Respect de l’intimité familiale :
    Chaque famille a son logement, son espace privé, son intimité.