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Fête en extérieur

L'histoire

La création et la manière de vivre aujourd'hui à la Caracole ou avec la Caracole s'encrent profondément dans une "une histoire vraie", des luttes, un vécu avec les populations les plus pauvres depuis les années 70.

Vue

Années 70

Le 55 à Namur

« Le 55 » était une structure d’accueil à Namur qui rassemblait dans des bâtiments, caravanes, dortoirs,
etc.. une population de plus 200 personnes par moment, dans un lieu de grande pauvreté
comparable à « la cour des miracles ».

Quelques personnes volontaires rejoignent cette population avec la volonté de tenir cet engagement
dans la durée, de développer et d’élargir des solidarités solides et durables, et que d’autres les
rejoignent.

1971

Un pivot culturel au centre ville

Durant les années septante, un groupe de jeunes en contact avec des familles pauvres du centre-ville,
crée un « Pivot culturel » dans le quartier de la rue des Brasseurs à Namur.

De 1974 à 1978

Se mobiliser et résister

Fermeture progressive de la structure d’accueil « le 55 » à Namur en raison de la vente en 1978 des
bâtiments encore partiellement occupés par les hébergés.
Mobilisation pour résister à cette fermeture et pour le relogement des familles expulsées.

1974

Refuser toute exploitation

Progressivement, un noyau de jeunes militants se rassemblent avec des personnes du «55» et des
familles du centre-ville. Leurs énergies se concentrent sur le développement de solidarités et le
rassemblement de personnes confrontées à la même problématique du logement et plus
généralement de l’exploitation

De 1979 à 1982

Issus de la pauvreté ou solidaires

Ceux et celles qui se rassemblent, issus de la grande pauvreté ou solidaires de ceux-ci, se reconnaissent
comme militants dans une même lutte. Ils commencent à croire que le rassemblement peut
contribuer à faire reculer la misère qu’ils subissent. En 1979, Ils consignent leurs réflexions, première
ébauche d’un document fondateur.

1980

Un premier lieu d’acceuil et de formation

Nous mettons également sur pied en 1980, un lieu d’accueil et de formation à l’action collective, dans
des bâtiments de la rue de Bomel (« L’Horloge »), devenus propriété de la Fondation Gendebien.
Ce lieu de formation et d’accueil a permis de mûrir une charte, qui sera précisée dans le cadre de
TROC et de LST

1981

Luttes solidarités travail

Création de l’asbl LST qui s’intalle dans un immeuble acheté et à rénover au centre- ville, rue Pépin,
62-64 à Namur.

1982

Notre document fondateur

Début des années 80, nous écrivons avec quelques militants un document qui définit nos options de
base et les choix de solidarité avec les travailleurs les plus pauvres. C’est la « Charte », finalisée en
1982, qui deviendra le document de base tant de l’asbl LST que de l’asbl proche Temps de Recherche
pour des Outils Conviviaux (TROC)

1983

Nous sommes des travailleurs

Issus des mêmes rassemblements et réflexions, nous relevons le défi «Nous sommes tous des
travailleurs», nous créons une entreprise coopérative de rénovation du bâtiment qui fonctionnera
une quarantaine d’années, en assurant la formation de nombreux travailleurs privés d’emploi et de
connaissance d’un métier.

1985

De l’horloge à la caracole troc

Le lieu de formation à l’action collective de « l’Horloge » est alors transféré à « La Caracole » à La Plante
(Namur). Des militants de LST qui portent cette démarche, créent l’asbl TROC, dont l’objectif premier
est de développer des moyens de formation et d’action collective enracinés dans les luttes des plus
pauvres.

Depuis 1985

Tant de personnes rencontrées et de temps échangés

Au fil de toutes ces années, se vivront une multitude de projets, de temps de formation, de réflexions
avec des personnes et des familles, habitantes ou pas de la Caracole et qui nourrissent leurs choix
d’engagements dans des solidarités avec des populations particulièrement opprimées.
le bâtiment et le jardin seront entretenus par leurs occupants successifs qui y mettront leur touche et
leur sueur.